Pour ceux et celles qui font attention à ce qu’ils/elles mangent, une information d’actualité.

On trouve actuellement sur le marché européen des bananes « bio » qui ont été aspergé de 14 pesticides … interdits en Europe sur les cultures « non bio » !!! Autrement dit, des bananes « non bio » sont beaucoup plus saines que des bananes « bio ».

Comment est-ce possible ? Tout simplement par le biais du « régime d’équivalence ». Pour les produits cultivés hors Union Européenne, il existe un régime d’équivalence qui veut que si un pays considère des produits comme « bio » (selon leurs normes en vigueur) ces produits acquièrent la mention « bio » une fois importée en Europe (dans les faits c’est un peu plus subtil que ça, mais le résultat est là !). Et ça donne des bananes « bio », gavées de pesticides interdits en Europe (elle est pas jolie la mondialisation !?).

http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34061

Les militants du « bio », qui demandent la suppression de ce régime d’équivalence (à remplacer par une conformité : « si c’est aussi rigoureux, pourquoi pas ? ») ne sont pas entendus … on se demande bien pourquoi !? Le business serait-il plus important que la santé du consommateur ?

Il est pas beau le monde du « bio » ! Bien sûr, ce n’est pas valable que pour les bananes … Que penser, par exemple, de la spiruline « bio » importée de Chine, d’Inde, d’Amérique du sud, du Maroc, … ? Le gros problème, en tant que consommateurs, c’est d’avoir accès aux informations qui permettraient de pouvoir savoir et choisir (un vrai parcours du combattant … de là à penser que c’est fait exprès … !).

Comme cette spiruline « fabriquée » en France, dont m’ont parlé des clients. Après quelques recherches, il se trouve qu’elle vient de Mongolie ! Elle est bien « fabriquée » en France (entendez par là qu’elle est importée et transformée en comprimés en France …!). C’est ballot ! … la législation ne précise pas clairement les choses (« fabriqué en France » ne veut pas dire « produit en France »). Le business serait-il plus important que l’information du consommateur ?

Bon … évidemment … vous avez déjà réponses à ces questions ! Soyez vigilants ! Questionnez ! Et privilégiez le local !